Jean-Pierre CHAPEL et les OVNIs
En exclusivité et avec l'aimable autorisation du Président de la commission Sigma de l'Association Aéronautique et Astronautique de France
A la suite des articles consacrés aux PAN, et à l’occasion de la disparition de Jean-Pierre CHAPEL, voici un témoignage de ce grand commentateur paru dans le livre de Jean-Claude BOURET, « Le nouveau défi des OVNIs », retrouvé sur la Toile (http://www.forum-ovni-ufologie.com/declarations-des-politiques- astonautes-scientifiques-et-militaires-f66/celebritejean- pierre-chapel-specialiste-des-questions-spatiales-a-latele- t2283.htm)
Jean-Pierre CHAPEL, invité du journal télévisé de TF1 en 2009
EXCLUSIF: JEAN-PIERRE CHAPEL TÉMOIGNE
Jean-Pierre Chapel, tous les Français le connaissent.
Spécialiste des questions spatiales à la télévision, il a maintenant
une activité plus terre à terre: les autos et les motos.
A la fin de l'année 1975, par hasard, je demandais à Jean-
Pierre Chapel s’il avait étudié le dossier OVNI :
– Mais tu sais que j’ai été témoin!
– Tu plaisantes.
– Pas du tout, j’ai vu un OVNI, et dans des conditions exceptionnelles.
– Raconte!
– Eh bien, cela s’est passé en avril 1963 au Sahara, près de la
base d’Hammagir. J’étais journaliste à Europe 1 à l’époque et
je m’occupais déjà des questions spatiales. Je participais
avec une équipe de techniciens et de militaires à un exercice
de récupération de têtes de fusées. Nous étions partis en
petit convoi, en tout une trentaine de personnes.
« Un avion devait nous ravitailler en vol, un Junker 52 si mes
souvenirs sont exacts. Vers 14 heures, un technicien désigne
un point noir dans le ciel en criant: « Voilà l'avion ». Bon, nous
avons tous continué à discuter sans prêter autrement attention
à la tache. Mais au bout de dix minutes, la tache était toujours
à la même place.
– A quelle altitude ?
– 3 000 mètres et à 4 kilomètres de notre position.
– Et alors?
– Le capitaine qui dirigeait le convoi a fait brancher un cinéthéodolite.
– Un mot d’explication ...
– Oui, un cinéthéodolite, c’est tout simplement une caméra
avec un très puissant téléobjectif de 2 000 mm (grossissement
cent fois environ) et un chronomètre au dixième de seconde.
– Vous avez filmé la tache ?
– Oui, et je l’ai vue dans le viseur. Cela avait la forme d’un
engin métallique usiné, parfaitement symétrique.
– Forme de soucoupe classique?
– Si tu veux.
– Et le film?
– Eh bien nous avons filmé pendant cinq minutes cet objet
immobile et soudain il a disparu à une vitesse fantastique
que nous avons pu mesurer, l’accélération atteignait 62 G
par seconde.
– Ce qui veut dire?
– Tout simplement que n'importe quel insecte aurait été tué
instantanément sans parler d'êtres humains. Les mouches
sont tuées avec une accélération de 32 G et les mouches
sont les insectes qui ont l’une des plus grandes résistances
aux accélérations brutales. J’ajoute que sur le plan technique,
en 1976, les engins les plus rapides, les missiles
antimissiles américains Spartan ou Nike atteignent Mach 4
en cinq secondes. Des véritables tortues par rapport à l'accélération
de cet engin.
– En kilomètres /heure qu'est-ce que ça donne?
– Environ de 0 à 6 000 km/heure en moins de trois secondes!
– Bon Jean-Pierre, tu étais dans le désert, donc le lieu idéal
pour les mirages ...
– Nous y avons pensé, mais l'accélération de cet engin était
et est toujours infiniment supérieure à nos possibilités
techniques. Donc mirage ou pas, cet engin n’avait pas été
fabriqué par l'homme.
– Tu es sûr que ce ne pouvait être un engin terrestre, une
fusée par exemple puisque tu étais près de la base
d’Harnmagir.
– Je suis formel car nous avons envisagé toutes les hypothèses.
D’abord une fusée ça ne reste pas en sustentation
silencieuse et immobile à 3 000 mètres. Ensuite, je te
répète que l’accélération de l’engin est impossible à réaliser
même en 1976.
– Un phénomène naturel alors?
– Non, j’ai présente à la mémoire cette image, c’était manifestement
une construction.
– Son diamètre?
– Vingt mètres environ.
– Tu penses que c’était un engin piloté ?
– Je n'en sais rien évidemment. Mais c’était la manifestation
d’une intelligence, que cette intelligence ait été à l'intérieur
de l’engin ou qu’il ait été téléguidé. Et le film tourné pour les
militaires?
– Quand j’ai voulu visionner le film personne ne savait où il
était. Ça ne veut pas dire qu’on l’aurait caché et que la sécurité
militaire ait mis la main dessus. Mais enfin, je n’ai pu le
voir, c’est tout. »
Voici un témoignage exceptionnel par la compétence professionnelle
de son auteur. Jean-Pierre Chapel n’était pas seul,
trente techniciens et militaires ont vu la même chose que lui.
Ce fameux film n'a pas été perdu. Il est quelque part dans les
archives de l’armée. Fait curieux, j’avais appris son existence
par un technicien militaire en retraite et j’avais cherché à le
localiser. En vain, malgré quelques indications. Je ne me doutais
pas que Jean-Pierre Chapel avait assisté personnellement
à l’événement.
Lettre N°9 - 2010 :
Editorial
Rapport d'Etape - Introduction - La situation actuelle en France
LE BILAN DE SIGMA
Implications militaires du phénomène des OVNI
LES CAS FRANÇAIS LES PLUS SIGNIFICATIFS
CONCLUSIONS PROVISOIRES
Articles complémentaires: