Jean Gabriel Greslé à Toulouse
LES REPAS UFOLOGIQUES DE TOULOUSE : LA SOIRÉE DU 8 DÉCEMBRE 2010 AVEC JEAN GABRIEL GRESLE
Un VISITEUR DE HAUT VOL pour l’UFOLOGIE
«
Attachez vos ceintures », Décollage Immédiat pour le vol « UFO 31 »
d’exception avec Jean Gabriel GRESLE. Cet Ancien élève breveté de l’US
Air Force et Commandant de bord d’Air France fut le temps de la soirée
du mercredi 8 Décembre dernier, le pilote à l’avant du Cockpit du
dernier Repas Ufologique Toulousain 2010. Au titre de membre de la 3AF
l’Association Aéronautique et Astronomique de France et de la Commission
SIGMA, il a fait passer le mur du son à tous les 80 « Peter - PAN »
venus à la rencontre de l’un des spécialistes des phénomènes non
identifiés. Parmi eux, Serge PERRONET responsable des repas ufologiques
d'Albi, Le rédacteur en chef de la revue Top secret Roch Saüquere, le
rédacteur en chef du magazine Nexus, David Dennery, ainsi que le
journaliste Jocelyn Morrison.
Autant dire qu’en pleine période de « l’Avent » Noël, le jour d’après ….était déjà là !
UN CHERCHEUR D’INDICES, DOCUMENTS A L’APPUI
Durant
près de 40 ans, JG GRESLE a donc côtoyé le ciel, avec quelques 17500h
de vol à son actif. Depuis sa retraite, au sol, il a entrepris une
recherche d’altitude puisqu’il n’a eu cesse de s’interroger et d’écrire
sur l’origine des phénomènes OVNIS. Il ne doute absolument plus de leur
matérialité. Sa position en tant que membre de la Commission SIGMA, ses
contacts et sources, sont autant de positions qui lui ont permis d’avoir
accès à nombre de documents dont certains hautement confidentiels
confirment la matérialité des OVNIS. Comme tout un chacun il a pu
constater un énorme embarrass des gouvernements face à la question des
OVNIS.
Ses ouvrages : « Extraterrestres Secret d’Etat », «
Documents Interdits » ou encore « Objets Volants Non identifiés- Un
pilote de ligne parle » et « Hypothèse Extraterrestre » sont le
témoignage d’une réelle investigation poursuivie par un terrien très
averti et engagé.
AUCUN DOUTE SUR LA MATERIALITE DES OVNIS
Jean
Gabriel GRESLE est resté assez longtemps dans l’US AIR FORCE pour
recevoir la première version de AFR 200 – 2, première réglementation
officielle concernant les OVNIS au sein de l’USAF. Il a immédiatement
compris l’importance de la définition des OVNI dans cette
réglementation.
Selon Jean Gabriel GRESLE, aucun doute n’est
permis. Il s’agit bien d’engins utilisant une technologie inconnue, dont
aucun gouvernement ne semble pouvoir empêcher la présence et dont, pour
l’heure, les scientifiques ne comprennent pas le mode de
fonctionnement.
BLUE BOOK, UNE ENTREPRISE DE DESINFORMATION
En
premier lieu, le conférencier a dénoncé que le projet BLUE BOOK comme
ayant toujours été une entreprise de désinformation. Et pour cause,
expliqua t-il, son premier directeur, le capitaine Ruppelt, n’a même pas
eu le droit d’enquêter sur les observation de Washington en juillet
1962. « J’étais élève pilote à ce moment là », précise-t-il. « En
résumé, » conclut il « jusqu’à la fin BLUE BOOK n’était qu’une coquille
vide avec un officier, un sous-officier et une armoire métallique dans
le coin d’une pièce. »
Si BLUE BOOK a été « une coquille vide »
selon JGG, par contre le chapitre des sigles fournit en lui même des
indices les plus significatifs et consistants pour traduire par leur
termes même la matérialité des OVNIS.
DE L’IMPORTANCE DE L’ETUDE DE DOCUMENTS HISTORIQUES.
Son
intérêt pour le sujet date de l’été 1952, lors de l’apparition «
d’engins bizarres » au-dessus de Washington. JGG était alors
élève-pilote de chasse dans l’US AIR FORCE. Dès le surlendemain des
faits, les instructeurs ont laissé entendre « qu’il y avait bien
quelque chose ». La version pour les civils, quant à elle, signalait
juste qu’il s’agissait d’une inversion de température.
JGG a
été, lui-même, témoin d’observations de phénomènes OVNIS au cours de ses
vols. Lorsqu’il était pilote de ligne à Air France, il a pu faire deux
observations intéressantes. Cependant, il précise qu’il n’attache pas
beaucoup d’importance à ces événements, malgré les détails comme des
vitesses de près de 5000 km/h à l’altitude d’environ 12.000 mètres. Ce
qui l’intéresse d’avantage, ce sont les documents qui prouvaient
absolument d’abord qu’il y avait une matérialité dans ce que les gens
observaient, et d’autre part, les documents et les réactions officiels
qui prouvaient l’embarras des gouvernements. « Cet embarrass n’étant pas
tout à fait terminé » comme il le souligne.
Il campe ainsi le scénario d’une réalité possible :
« Imaginez que les engins observés soient bien réels, cela voudrait dire :
- Que des engins qui relèvent d’une technologie inconnue viennent nous visiter.
- Qu’aucun système de défense au monde n’est capable de s’opposer à leurs incursions.
-
Qu’aucun scientifique ou technicien ne comprend comment ils produisent
une sustentation sans utiliser une masse réactive, ni par quel moyen ils
obtiennent les accélérations énormes comme celles qui furent observées
au dessus de Washington en 1952. ».
Une grande partie de son
travail n’a pas été de collectionner des observations. Cette activité
n’étant pas, bien entendu, sans intérêt. Mais néanmoins, du point de vue
du conférencier :« si l’on veut comprendre quelque chose aux évènements
qui se manifestent depuis la deuxième guerre mondiale, il vaut mieux
faire appels à des documents historiques. »
La 3AF, SOCIETE SAVANTE « EN PLEIN CIEL ».
Voici
deux bonnes années, la 3AF, l’Association de l’Aéronautique et
Astronomique de France a décidé de se doter de la Commission SIGMA,
commission spécialisée dans l'Étude des PAN - Phénomènes Aéronautiques
Non Identifiés. « On n’arriverait à rien si on en restait aux PAN »
affirme JG GRESLE, « Le sigle PAN est beaucoup trop général. N’importe
quoi pourrait être un phénomène aérospatial non identifié. Par contre,
dans la mesure où il existe des documents faisant état de tout autre
chose que de vagues phénomènes, des documents militaires qui affirment
depuis 1946 qu’on observe des engins massifs inconnus mais détectables
au radar ; qu’ils ne différent des avions que par leurs formes et leurs
performances inhabituelles, nous avons choisi de centrer nos travaux sur
cet aspect du sujet ».
NOUVELLE VERSION
En
tant que membre de la commission SIGMA depuis sa création, le
conférencier atteste que les travaux ne portent pas sur de vagues
phénomènes indéfinis. Aujourd’hui, tous les membres de cette commission
admettent qu’aucun phénomène naturel ne pourrait, à lui seul, expliquer
toutes les observations réalisées depuis la seconde guerre mondiale, en
particulier celles que l’on nomme radar/visuelles.
Le
conférencier affirme qu’en France, comme dans tous les pays
techniquement développés, ceux qui étudient ce sujet ne sont ni des
novices ni des amateurs. Ils savent que les défenses aériennes du monde
entier sont confrontées à des incursions illicites qui violent les
espaces aériens, un peu partout dans le monde. La supériorité technique
des engins observés est à la fois évidente et inquiétante.
UNE CONFERENCE DE PRESSE AU SOMMET
Le
1ER Octobre 2008, la 3AF, sous la présidence de Michel Scheller, a tenu
une conférence de Presse à l’Aéroclub de France. Cette conférence,
destinée à la presse spécialisée, a permis de présenter officiellement
la Commission SIGMA. JGG, avec l’accord du Président de la commission,
nous a communiqué un extrait de cette présentation.
« Le terme
phénomène aérien s’applique à n’importe quel phénomène observable
apparaissant dans notre atmosphère. Il suggère que nous n’avons pas la
moindre notion de ce dont il pourrait s’agir. Par ailleurs, si les
intrusions que nous avons évoquées demeuraient réellement non
identifiées, leur étude serait par définition impossible. Elles
possèdent fort heureusement depuis la fin des années 40 suffisamment de
caractéristiques précises qui permettent de les identifier presque à
coup sûr, à chaque fois qu’elles sont mesurées par des observateurs
compétents, ou mieux, détectées par un radar ou les deux à la fois. »
«
Pour illustrer ce propos, reportons nous notamment aux sigles que la
Défense Américaine utilisait pour désigner les intrusions qui
commençaient à se manifester d’une façon trop voyante. Parmi les
désignations figurent clairement : aéronef de conception non
conventionnelle ou non identifiée, boule de feu, engin ressemblant à un
énorme cigare, disque volant, soucoupe volante, missile guidé,
projectile propulsé, machine s’autodétruisant. Dans aucune de ces
définitions, on ne voit le flou d’un vague phénomène. En France,
certains ont critiqué le fait que les Américains, dans le sigle UFO,
étaient trop affirmatifs puisqu’ils parlaient d’objets volants. Ce choix
était délibéré. Il suffit pour s’en convaincre de lire la définition
précise de ce terme dans AFR 200-2 :
« 2. Definition :
Unidentified Flying Object — S’applique à tout objet aéroporté qui, par
ses performances, ses caractéristiques aérodynamiques ou des éléments
inusuels ne se conforme à aucun avion ou type de missile connu et qui ne
peut pas être positivement identifié comme un objet familier. »
Le mot objet est utilisé deux fois.
LA CERTITUDE D’UNE TECHNOLOGIE INCONNUE
En
résumé, les documents présentés permettent de conclure que pour l’USAF
et l'État Major des Armées Américaines, dès 1946, ainsi que pour le FBI
par la suite, il n’a jamais été question de phénomènes aériens
indéfinis, mais bien de véhicules inconnus utilisant pour leur
propulsion et leur sustentation une ou des technologies originales. Ces
véhicules intervenaient à leur guise dans l’espace aérien des USA et
disparaissant ensuite en éludant toute poursuite. Ainsi, dès le départ,
les recherches de la commission SIGMA ont été clairement définies. Elles
ne concernent pas de vagues phénomènes naturels, mais des événements
qui intéressent la défense nationale des pays survolés et se trouvent à
l’origine d’un certain nombre de lois et de synthèses. Pour finir, le
conférencier a précisé que si cette présentation avait provoqué une
certaine surprise dans l’assistance elle avait été cautionnée par tous
les membres de la commission, qui comprend des scientifiques et des
techniciens de haut niveau.
« Nous avons passé, poursuit-il,
presque deux ans à rencontrer les responsables d’un certain nombre de
services officiels français. Non pas tant pour les interroger, car ils
sont tenus à une totale discrétion, mais plutôt pour leur présenter nos
conclusions et pour valider, en quelque sorte, notre démarche. Sans
aucune exception, nous avons été effectivement encouragés à continuer
dans la direction qui est la nôtre. La présence de plusieurs
représentants des services qui nous avaient reçus, pendant la
présentation de notre “rapport d’étape” en juin dernier, a été comprise,
par plusieurs journalistes présents, comme une sorte de caution et de
validation de nos travaux. »
« Au début de cette réunion, le
Président de la commission SIGMA a présenté un organigramme du
renseignement français ainsi qu’une note de service intérieure au SGDN.
Cet organisme se situe dans le Fort des Invalides. Il est responsable de
la sécurité informatique du 1er Ministre, mais aussi des notes de
synthèse qui lui sont remises tous les matins. Les personnes présentes
ont ainsi découvert l’existence d’une habilitation OVNI et OANI (objet
aquatique non identifié). Cette note de service mentionnait les
organismes qui étaient titulaires de cette habilitation, pratiquement
tous ceux qui apparaissaient sur l’organigramme du renseignement
français, ce qui ne surprendra personne. »
EN GUISE DE CONCLUSION
«
Les quatre pays qui détenaient la bombe atomique au début des années
soixante sont réputés avoir compris les premiers la véritable situation à
laquelle l’humanité était confrontée. Il s’agit des USA, de la Russie,
de l’Angleterre et de la France. Aucun n’était capable de faire face à
une menace de cet ordre, tous ont choisi de dissimuler cette réalité au
public. »
« Peut on parler d’un complot mondial du silence ? Sans
doute, mais découlant je crois d’un embarrass devant une situation
imprévue, incontrôlable et inévitable. Les responsables politiques, les
militaires et les scientifiques sont les plus vulnérables ; les premiers
parce qu’ils ne peuvent pas s’opposer aux incursions, les derniers
parce qu’ils n’en comprennent pas le mode opératoire. Le silence et même
la désinformation ont été les options choisies par les responsables
dans une situation qu’ils ne maîtrisaient pas. Cette attitude a du moins
le mérite de protéger les gens qui, pour des raisons personnelles, ne
sont pas capables d’accepter cette réalité. Aurions nous fait mieux à
leur place ?»
« Si vous avez des éléments importants, je suis
ouvert à toute suggestion. » a conclu notre intervenant. En plus de
l’information et de la collecte, il suggéra aux personnes présentes de
former des groupes de réflexions fondamentales sur ce difficile sujet.
Nous
remercions infiniment Jean Gabriel GRESLE pour nous avoir offert ce vol
« long courrier » de fin d’Année. Son passage fut marqué par l’extrême
qualité de son intervention et des échanges dont on parle encore dans le
cercle très ouvert des repas ufologiques Toulousains.
Excellentes Fêtes de fin d’Année à Tous et Rendez-vous sous le nouveau ciel étoilé de 2011.
Repas Ufologiques de Toulouse
EN EXCLUSITE : INTERVIEW EN DIRECT AVEC JEAN GABRIEL GRESLE
L’intervention
de Jean Gabriel GRESLE n’a pas manqué d’interpeller la salle et de
susciter de nombreuses réactions. Restant ouvert, comme il l’a dit
lui-même, aux questions les plus embarrassantes, « notre Émissaire de
l’Ufologie » de ce mois de Décembre a répondu, apparemment sans détour, à
nos reporters « envoyés spéciaux » du jour.
La sélection de
questions qui suit montre ainsi la pertinence et l’intérêt
d’intervenants très au fait tant de l’actualité ufologique et de ses
évènements majeurs que de sa complexe et délicate problématique.
- Pourriez-vous
aller plus loin sur la question de la divulgation des informations de
la réalité du phénomène UFO de la part des Officiels ?
La
Commission SIGMA s’est déplacée à Washington et nous avons rencontré les
lobbies qui poussent à la divulgation complète de toutes les
informations que le gouvernement Américain peut avoir sur le sujet. Nous
avions apportés de France un certain nombre de documents originaux
américains sur lesquels la commission SIGMA avait travaillé. Au cours
d’une réunion à Washington l’une des personnes présentes est devenue
livide en voyant l’un de ces documents. Nous n’avons très vite compris
que nous possédions des informations auxquelles les Américains n’avaient
plus accès, depuis l’arrivée de Georges Bush à la Maison Blanche.
- Comment procédez vous avec des documents authentiques déclassifiés ?
Parmi
ces documents, les règlements officiels et les lois sont très
importants. Jamais un législateur ne promulguera un texte sur quelque
chose qui n’existe pas. S’il y a loi, il est certain que le sujet existe
et que sa matérialité a été vérifiée par les législateurs. Par
ailleurs, on observe depuis 1953 des réactions infantiles de la part des
Etats-Unis. Les conclusions du rapport CONDON par exemple sont en
complète contradiction avec les documents officiels qui sont présentés
en annexe. Les rapports que l’USAF présente comme faisant partie du
projet Blue Book auraient amplement justifié son maintient en activité
après décembre 1969, date de sa suppression ! Je pense que l’humanité
n’est simplement pas prête à faire face à cette réalité. Peut-être
aurait-elle été moins réticente au Moyen Age ? On croyait alors à des
puissances invisibles, des anges et des archanges, et la population de
cette époque reconnaissait la réalité d’êtres supérieurs à l’homme, ce
qui n’est plus le cas maintenant ».
- Que pensez vous des crops circles ?
«
Je pense qu’ils sont bien faits et je ne crois pas qu’ils soient
l’oeuvre de deux retraités avec des planches de bois et des ficelles.
Que représentent ils réellement ? Certains ont pu trouver des
informations mathématiques assez évoluées. Si ce sont des constructions
qui viennent de certains visiteurs, elles sont intéressantes mais pas
très révélatrices. Sinon peut-être que nos visiteurs, en plus de leurs
performances, disposent d’engins qui sont capables avec une grande
précision de courber des tiges de blé. Il paraît très improbable que
leur origine soit exclusivement terrestre, car les crops circles sont
très complexes et trop nombreux. Il y a une petite chance qu’il s’agisse
de messages transactionnels qui nous seraient adressés ».
- Que pensez vous du phénomène des abductions et des mutilations animales ?
«
Il y a eu des zones particulières où grand nombre d’abductions ont eu
lieu. Et il semblerait qu’il y ait eu des observations simultanées
d’hélicoptères noirs, probablement de l’US AIR Force et de disques
volants accompagnant certains phénomènes. Pour l’heure, personne d’entre
nous n’est capable de comprendre la science qui nous visite.
Maintenant, en ce qui concerne une corrélation entre les enlèvements,
les mutilations et certains espaces où les Américains ont fait des tests
nucléaires, je ne pense pas que la corrélation soit très bonne.
Les
premiers tests se déroulaient dans une zone militaire du Nouveau
Mexique où l’élevage n’était pas autorisé. Mais il est intéressant de se
tourner vers d’autres pays qui ont eu aussi connu des mutilations,
comme l’Angleterre et pourquoi pas le Brésil avec les chupacabras.
- Quel est votre avis à propos de la zone 51 au Nevada.
Elle
a été photographiée par le Satellite Spot, ce qui a rendu furieux les
américains. Il est totalement impossible de vérifier ce qui s’y passe
concernant une éventuelle présence extraterrestre sur la zone. Par
contre le MIG 23 a bien été essayé là. Pour le reste, on peut imaginer
que les Américains dissimulent quelques corps ou ce qu’il en reste. Si
c’est le cas des autopsies ont sans aucun doute été effectuées. Pour
l’instant, ce n’est pas ce qui nous intéresse le plus. Les membres de la
Commission SIGMA se sont davantage penchés sur le problème de l’impact
que ce type de révélation pourrait avoir sur le public en général, en
France, mais aussi dans d’autres pays.
- A votre avis quelles initiatives devraient on prendre ?
La
population a besoin aussi d’être rassurée sur la fiabilité de la
surveillance de ces incursions. Nous sommes à un stade où l’on ne doit
plus rester totalement passif. Il faudrait prendre en compte le problème
posé, quitte à ce que les USA révèlent ce qu’ils savent à l’ONU. Cela a
failli se faire, mais compte tenu de la politique actuelle, une
initiative de l’ONU reste peu probable. L’Union Européenne pourrait sans
doute créer une commission internationale pour étudier ce sujet. Voici
une quinzaine d’années, Laurance Rockfeller a groupé autour de lui un
certain nombre de personnes pour étudier le problème qui nous intéresse.
Madame Galbraith dont le mari avait été ambassadeur des États-unis en
France et madame Boutros Boutros GHALI, épouse du Secrétaire Général de
l’O.N.U. à l’époque ont fait le tour de tous les services officiels qui,
en France, s’intéressaient à la question. La disparition de Laurance
Rockfeller a mis fin à cette initiative »
- Peut-on
imaginer que les gouvernements utilisent des relais et notamment le
Boucliers anti-missiles pour observer discrètement le phénomène?
«
La Haute Autorité de la Défense Aérienne a pour fonction de parer à
toutes les menaces qui pourraient frapper notre pays. Elle s’intéresse
au fait que l’Iran possède probablement des missiles qui pourrait
frapper la France ou l’Angleterre. La Russie se sent menacée à cause de
ses problèmes en Tchétchénie et ailleurs. Aussi un bouclier anti-missile
aurait une véritable raison d’être pour la Défense Nationale. Il existe
aussi des radars statiques, capables de reconstruire des images à
partir d’ondes électromagnétiques aléatoires. Tous nos moyens de défense
peuvent donc, théoriquement, servir à détecter des engins aériens ou
des missiles d’origine inconnue.
- Existe-t-il un
dialogue entre les politiques et les différentes instances religieuses
au sujet d’éventuelles révélations concernant les OVNIS ?
«
Dialogue actuel, peut être pas, mais la Commission SIGMA a pris en
compte ce problème. Nous sommes en contact avec la Curie Romaine et l’an
dernier nous devions nous déplacer à Rome. Il y a environ 6 mois, un
archevêque a décrit le plus officiellement du monde, dans une interview
reproduite sur le net, l’incident suivant : En 1956, le Pape Jean XXIII
et son secrétaire particulier et ont vu des phénomènes lumineux
bizarres dans le ciel, et un engin inconnu s’est posé à l’intérieur de
Castel Gandolfo. Une porte s’est ouverte, un homme en est sorti tandis
que le Pape et son secrétaire tombaient à genoux. L’homme a fait relever
Jean XXIII qui dialogua durant 20 minutes avec ce personnage, qui est
reparti ensuite dans son engin. Le Pape aurait alors confié à son
secrétaire en lui montrant le ciel: « Ce que je viens d’apprendre est
extraordinaire : nous avons des frères partout ». Le Directeur actuel de
l’Observatoire de Rome, Monseigneur Funès a personnellement traduit
cette déclaration en espagnol et n’a pas mis en doute cette description.
Quelques années plus tôt, Monseigneur Balducci avait déclaré à des
journalistes : « L’existence d’extraterrestres dans d’autres planètes et
dans tout l’univers ne pose aucun problème théologique à l’Eglise.
D’ailleurs, l’évangile de Saint Jean prête à Jésus ces paroles : « Il y a
d’autres demeures dans la maison de mon père ».
Nous allons
continuer nos rencontres afin de mieux cerner la position des autorités
ecclésiastiques et rencontrer si possible des représentants de
différentes religions ».
- Que pensez vous des documents Umittes?
«
J’ai des contacts avec un certain nombre de scientifiques et
contrairement à ce qu’affirme Jean - Pierre Petit…….rien ne prouve que
les Umittes sont vraiment ce qu’ils disent. Je me trompe peut-être,…
mais à mes yeux, leur organisation sociale, par exemple, n’est pas du
tout convaincante. »
- Pendant votre carrière quelles sont les observations dont vous avez été témoin?
«
Pendant 5 ans et demi, j’ai été élève pilote de chasse dans l’US AIR
FORCE puis pilote de chasse en Escadre dans l’Armée de l’Air. Une nuit,
dans la région de Reims, nous avons vu en vol des sortes de “flash” au
sol. On nous a dit qu’il s’agissait d’essais de laser.
Devenu pilote civil, j’ai été témoin deux fois d’observations en vol et une troisième fois au sol. »
«
La première fois : En Boeing 707 entre Rio de Janeiro et Furianopolis
et nous avons été dépassés par un engin massif observé sur notre Radar.
Un écho allant plus vite que nous avait mis 15 secondes pour parcourir
dix milles nautiques. Notre avion allant à 8 nautiques à la minute, cela
donnait 48 milles nautiques en une minute soit environ MAC 5, ou près
de 5000 km/h, à 10 000 mètres d’altitude. »
« La seconde fois :
C’était au-dessus de Détroit sur le trajet Los Angeles – Montréal au
moment des jeux olympiques de Los Angeles en 1984. Juste avant de
commencer la descente nous avons été doublé par la droite par un engin
qui a mis environ 15 secondes pour parcourir 10 milles nautiques, ce qui
à peu de chose près était la même vitesse que celle mesurée en 1964.
J’ai immédiatement appelé le contrôle de la navigation aérienne pour lui
demander pourquoi nous n’avions pas été avertis de l’arrivée de ce
bolide. J’ai eu l’impression de quatre boules métalliques plus une
énorme traînée lumineuse, presque solide, d’un blanc laiteux avec des
composants roses d’environ 800 mètres de long. L’ensemble s’est éloigné
rapidement pour disparaître à l’horizon. Et deux autres avions de ligne
sont intervenus sur la même fréquence pour dire qu’ils avaient vu la
même chose. »
« Finalement, le 5 novembre 1990, à 19heures
devant la salle polyvalente de Gretz-Armainvilliers, avec cinq de mes
élèves d’Aïkido, nous avons vu passer une immense structure aérienne, à
faible vitesse et à très basse altitude. Dès le lendemain nous avons
fait un rapport à la gendarmerie. Cette observation s’est trouvée
confirmée par plusieurs autres groupes de témoins. Elle est détaillée
dans mon livre Objets Volants Non Identifiés, un pilote de ligne parle.
Éditions Trédaniel 1993. »
- Est-ce que l’on peut éliminer l’hypothèse du phénomène naturel ?
«
Oui, au regard de ce que j’ai dit précédemment. Aucun phénomène naturel
ne pourrait simuler ce qui a été décrit et tromper à la fois un système
de radar et plusieurs observateurs indépendants. Le professeur Hynek,
qui avait travaillé pour L’US AIR FORCE pendant plusieurs années,
n’hésitait pas à voir des phénomènes naturels partout. Un jour, alors
que 100 personnes avaient vu un engin énorme, avec de nombreuses
lumières se poser dans un marécage le professeur Hynek avait suggéré que
les témoins avaient vu du gaz des marais. »
-
Comment situez vous aux USA les vagues de révélation qui ne dépendent ni
des gouvernements ni des médias ? Que pensez vous de celles de Steven
GREER ?
« Steven GREER, que j’ai personnellement rencontré,
croit qu’il peut faire apparaître des engins à volonté en méditant avec
un groupe. Il possède beaucoup de films montrant des points lumineux
dans le ciel. »
« Steven GREER semble tout à fait sincère, mais
la faiblesse de ses arguments ne m’a pas convaincue. Il a reçu
énormément d’argent de la part de donateurs, mais il est possible qu’il
soit manipulé. Dans ce cas il se pourrait qu’il participe sans le savoir
à l’entreprise de désinformation officielle ».
-
Qu’en est-il d’un possible changement de dimension des objets et quelle
part d’information pourrait être diffusée au public ?
« La
part diffusable auprès du public serait la part compréhensible. Or, pour
l’instant, rien n’est compréhensible. Par contre il existe paraît il,
une note de service de l’USAF qui interdit aux avions de chasse
américains de s’approcher d’un objet inconnu quand il subit une
transformation géométrique ! Dans mon ouvrage Document Interdits
j’évoque le CIC le Service de contre espionnage interne à l’armée
américaine. Il y figure le cas d’un engin intervenant dans la zone d’une
raffinerie dont la dimension angulaire était la même qu’il soit perçu
au sommet d’une colline ou à dix mètres de observateurs. Il existe
quelques témoignages de personnes affirmant être entrées dans un engin
de petite dimension. Après avoir franchi le seuil, elles se trouvaient
dans un espace gigantesque ».
- Est ce que des gens comme Einstein, étaient au courant ?
«
Nous n’en n’avons pas la preuve absolue, mais pendant l’année 1942,
Einstein a travaillé pour l’ONI, l’Office of Naval Intelligence. Les
marins sont de loin les plus secrets sur la collecte de renseignements
aux USA et ce sont à peu près les seuls à avoir des détails sur les
OANIS (objets aquatiques non identifiés). Einstein aurait pu participer
précisément cette année là au Philadelphia Experiment,… si cette
expérience a effectivement eu lieu. S’est elle déroulée telle que
Charles Berlitz l’a décrite ? Couvrait elle autre chose ? Il est
impossible de le savoir. Durant l’été de 1946, s’est produit le
phénomène des missiles scandinaves qui apparaissaient au dessus de la
flotte américaine au retour des expériences de Bikini. A la fin de
l’été 46 le phénomène s’est déplacé progressivement vers la France,
l’Espagne et la Grèce. En Grèce Il a été étudié par un élève d’Einstein,
lequel a reçu la visite de militaires et de civils américains. Ils lui
auraient intimé l’ordre d’arrêter ses recherches. Il est hautement
improbable qu’Einstein n’en ait pas entendu parlé, puisqu’il était
titulaire de très hautes habilitations ».
- Comment percevez vous la problématique d’une révélation possible ?
«
Je pense qu’il est peu probable que nous assistions à une modification
complète des paradigmes actuels de l’humanité. En particulier celui qui
affirme, depuis la Renaissance, que l’homme se situe au sommet de
l’évolution. Il conviendrait de rajouter sur Terre, en faisant
abstraction de tout visiteur et de toute entité non humaine. De même,
les scientifiques ne sont pas prêts d’abandonner tout ce qu’ils ont
construit depuis Newton. Cependant, il n’est pas interdit de penser que
d’ici quelques années, il sera possible de mieux comprendre les
phénomènes de la gravitation et de l’inertie et pourquoi pas d’apprendre
à les modifier par des moyens simples, qui nous échappent pour
l’instant. Certains engins observés font un bruit de machine à coudre
et ils sont pourtant capables d’accélérations foudroyantes. En ce qui
concerne une révélation, si ceux qui nous observent voulaient que leur
présence soit connue de tous, ce serait très facile. Ils n’auraient qu’à
mettre trois disques à la fin du défilé du 14 juillet et à les arrêter
en vol stationnaire devant la tribune présidentielle. Mais de toute
évidence, jusqu’à ce jour, « ils » n’ont pas souhaité pas le faire. Il
faudrait sans doute voir une très grande sagesse dans cette réserve car
l’humanité n’est pas préparée à une telle rencontre. Le seul groupe
humain qui le soit est constitué par les bouddhistes. Il est dit que,
pendant les prêches du Bouddha Gautama, des aryas et des Devas étaient
présents, c'est-à-dire des nobles et des demi-dieux.».
- Quelle est votre point de vue sur et les OANIS et l’hypothèse Intra -terrestre ?
«
Des engins volants ont été vus sous l’eau. Au moins une fois, près de
Solenzara en Corse, un disque poursuivis par des chasseurs de l’armée de
l’air a trouvé refuge en plongeant sous la mer. Dans le Triangle des
Bermudes, un engin énorme est, paraît il, sorti de l’eau pas très loin
devant une unité de la Marine Nationale. Mais les marins, aussi bien
français qu’américains, restent extrêmement discrets ».
« On a
souvent dit qu’il existait au Pole Nord un trou qui permettrait
d’accéder à l’intérieur de la Terre qui serait creuse. Concernant cette
hypothèse, je faisais assez régulièrement la ligne Ankorage – Tokyo et
il m’est arrivé de passer exactement à la verticale du Pôle Nord au
mois de Juin par un temps complètement dégagé. La mer n’était pas
complètement glacée et je peux vous assurer que nous n’avons pas observé
le moindre trou. Je pense que les conseillers d’Adolphe Hitler se
trompaient. Pour moi, jusqu’à preuve du contraire, la Terre creuse reste
une légende. Mais je reste ouvert à toute preuve indiscutable. ».
- Pourriez - vous apporter votre témoignage concernant la
présence d’un officier chargé des OVNIS sur chaque base américaine ?
«
Dès 1953, il existait en effet une procédure de recueil des
observations d’ovnis clairement définie par la réglementation AFR 200 –
2. Il ne fait aucun doute que l’officier des renseignements de la base
était chargé de transmettre tous les rapports d’observation d’ovnis, aux
adresses prévues, c'est-à-dire à l’état major et à l’Air Technical
Intelligence Center à Wright Patterson, mais si sa tâche s’était limité à
cela il n’aurait pas eu beaucoup de travail ! En ce sens il n’était
donc pas seulement chargé des ovnis.
Il existait un autre
ensemble de collecte, JANAP-146, qui s’appliquait aux pilotes civils et
aux marins de la marine marchande. Les observations d’ovnis étaient
définies comme “vitales pour le renseignement militaire” des USA et du
Canada. Le recueil des données se faisaient par d’autres voies mais
finissait toujours aux mêmes endroits. ».
- Quelle est votre opinion concernant l’Affaire VARGINHA au Brésil ?
«
Je n’ai pas vraiment d’informations particulière sur cette question et
je ne connais pas bien le sujet. Mais sachez qu’un certain nombre de
pays d’Amérique Latine ont pris contact avec la Commission SIGMA. Nous
espérons établir dans le futur des coopérations fructueuses et des
échanges d’informations. Tous sont intéressés par notre approche.
Concernant Varginha, il y a eu effectivement une rumeur, au Brésil,
d’une récupération qui aurait été très vite transmise aux USA. Nous
avons vu des photos sur Internet, mais nous n’avons pour l’instant aucun
moyen de vérifier leur authenticité. Ces informations ne sont pas
confirmées. ».
- Qu’en est-il des phénomènes
récents aperçus en 2010 près d’un aéroport en Chine, aux USA et en
plusieurs autres endroits.
« Tous les observateurs sont
concernés par un regain de manifestations en plein jour, alors que
jusque là beaucoup d’incidents avaient lieu la nuit. Il semblerait que
nous assistions à une recrudescence de ce genre d’événement, un peu
partout dans le monde.
Il est un peu trop tôt pour le dire, mais
il semble possible que certains visiteurs veuillent nous habituer à leur
existence ou, d’une façon générale, familiariser l’humanité à une
présence étrangère.».
- Considérez vous que certains véhicules observés manifestent une agressivité à l’égard de certains humains ?
«
J’ai des amis Brésiliens qui sont les parents de mes deux filleules.
Leurs familles qui vivent dans la province du Para au nord-est du pays
leurs en ont parlé, et Jacques Vallée y fait allusion dans l’un de ses
livres. Des chasseurs à l’affût ont, semble-t-il, été pris pour cible et
brûlés par rayons rouges tirés par des engins aériens inconnus.
Beaucoup mourraient de leurs brûlures, d’autres d’une sorte de cancer
généralisé. Cela laisserait supposer un caractère agressif dans ces cas
précis. Les humains chassés étaient peut être considérés comme des
prédateurs et il faut avouer que les êtres humains se comportent souvent
comme des animaux malfaisants ».
- Que connaissez vous des Anomalies Lunaires
«
Nous avons intégré dans notre travail la publication de la Nasa sur les
anomalies lunaires. J’ai personnellement étudié d’autres catalogues
traitant du même sujet. Il faut noter que plus de 30% des anomalies se
passait dans le cratère d’Aristaque et la vallée de Shröter, située
juste au dessus quand on regarde la Lune depuis nos latitudes. Des
photos lunaires et mais aussi de Mars m’ont été transmises depuis un
pays de l’Est et elles ne sont pas passées par la censure américaine. On
y voit des choses tout à fait surprenantes ».
- Quel est le calendrier à venir de la 3AF ?
«
Nous avons présenté notre rapport d’étape juste avant l’été dernier.
Cette année, nous essaierons de rencontrer des responsables de
différents services que nous n’avons pas encore interrogés, par exemple
la DGA, Direction Générale de l’Armement, et la Gendarmerie Nationale.
Nous espérons aussi rencontrer des représentants du ministère des
Affaires Étrangères.
Il nous reste un peu plus d’un an de
travail. Nous aimerions connaître l’avis du Vatican sur l’ensemble de ce
sujet. Nous nous félicitons de l’adhésion prévue d’un nouveau membre à
la 3AF et pas n’importe lequel, puisqu’il s’agit de l’Armée de l’Air
toute en entière. La 3AF est dors et déjà la société savante la plus
énorme en Europe ».
Je vous laisse le soin de conclure et
d’annoncer que je participerai fin Février à un repas ufologique à Nice.
Bon début d’année 2011
Jean Gabriel Greslé