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F.E.A
26 mars 2010

Le sujet des P.A.N est-il politiquement correct ?

A la fin des années 70, le Centre National d'Etudes Spatiales (CNES), a reçu pour mission d'évaluer l'origine des phénomènes OVNI afin de répondre aux interrogations croissantes du grand public.
Quarante années plus tard, un statu quo est installé entre le monde scientifique, les témoins, les politiques et les milieux de la Défense et du Renseignement. Certains ne veulent pas entendre parler de telles anomalies qu’ils situent, malgré les preuves dans l’esprit fragile des témoins. D’autres se trouvent dans l’attente d’une réponse officielle rationnelle. Quand donc les éclairages permettant d’intégrer officiellement les manifestations exotiques, seront-ils présentés ? Quand donc les rencontres, les caractéristiques transversales des observations, qui montrent une grande unicité malgré les origines culturelles, sociales, intellectuelles et religieuses variées des témoins, seront-elles expliquées ?
Dans les milieux de la Défense, c'est la même chose : pragmatisme, interrogations. et attente. La confrontation à ces phénomènes, bien qu'elle ne soit pas quotidienne et ne fasse que très rarement l'objet de rapports, dont on ne saurait faire autrement que les ranger dans un tiroir sans fond, ajoute à une situation de malaise. Un pilote de chasse qui souhaite préserver sa carrière de toute interférence inutile ne doit-il pas mesurer la pertinence d'un rapport d’observation ? Idem, pour ses supérieurs, dépourvus d'explication officielle.
D'autre part, la Défense Nationale d'une nation comme la France, dont la protection repose sur l'arme de dissuasion peut-elle confesser à ses contribuables les visites d'intelligences extérieures pour les lesquelles nos technologies comme nos sciences semblent bien enfantines ? Les démonstrations ostentatoires de ces visiteurs ne relèvent-elles pas de la magie pour nos pilotes autant que pour nos constructeurs d’aéronefs: accélérations fantastiques, virages à angle droit, changement de direction à 360 degré, bilocations, fusions, disparitions…etc.
« Pas de vague ! »…, l’expression à la mode est lancée en signe d’avertissement, même lorsque l'escadrille complète se positionne en vol à dos (voler la tête en bas), pour mieux observer le phénomène qui évolue en-dessous: une rencontre dans le sud de la France, un lundi soir de novembre 1990... Chut, on n'a rien dit !
Pendant ce temps, dans les milieux de la Recherche, une épreuve philosophique d’un autre ordre semble se présenter: quelle serait la meilleure dénomination pour désigner un scientifique devenu sujet d'étude d'une pensée bien plus élaborée ?

Michel Ribardière

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