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F.E.A
24 mars 2008

Reconnaissance du phénomène OVNI, le rôle de la France

La France tend à l’Universel :

Par sa position géographique et son histoire chargée d’évènements heureux ou tragiques, la France hérite de nombreuses cultures et traditions. Ces apports et influences venus de tous côtés, constituent des contradictions ou des complémentarités dans son évolution. Ils expliquent aussi sa tendance à l’assimilation des différences et l’origine de son aspiration à l’Universel. La devise républicaine «Liberté-Egalité-Fraternité », et la déclaration universelle des droits de l’Homme nous le démontrent. Aucune autre culture au monde n’a œuvré de façon aussi éclatante à l’ouverture de perspectives universelles dans le développement de la vie en société.

 

La France s’est créé cette vocation de tendre vers l’Universel, vers ce que l’humain porte en lui de plus profondément commun, de plus profondément partageable, et de plus haut. Mais «tout ce qui monte converge», comme l’a affirmé Teilhard de Chardin. Ce qui place certaines initiatives de la France au carrefour des cultures spirituelles et morales les plus élevées.

 

Cette tendance à l’Universel, dans la culture Française et le recul qu’elle nécessite, émanent des aspirations profondes qui se dévoilent dans l’homme. Elle n’est cependant pas des plus faciles à manifester dans un monde où le pragmatisme s’impose pour l’obtention de bénéfices immédiats. D’où, le malaise à prendre une décision qui ne fonctionnerait pas partout et pour tous. «Vous demandez à un Français de vous bâtir un poulailler, il vous construira une cathédrale ! », disait l’industriel Paul Berliet.



 

 

 



Un idéalisme à appliquer dans le monde concret :

 

Alors comment trouver le juste milieu ? Les cathédrales des temps modernes ne portent plus les architectures gothiques d’antan, qui évoquaient à la lumière de l’esprit, les liens nous reliant au cosmos. L’absence de symbolisme, outre les logos de leurs constructeurs, n'empêchent pas pour autant nos cathédrales modernes de s’élever vers un cosmos bien réel, celui de notre orbite terrestre. Dans leurs nefs, des satellites chargés d’observer et d’analyser, bien au-delà de nos possibilités humaines. Des observations qui ne manquent pas de nous étonner et qui n’ont pas encore révélé, du moins au grand public, les cortèges mystérieux défilant à l’occasion jusque sous leurs yeux artificiels.



 



Le rôle de la France :

 

C’est dans ce contexte contradictoire qu’il faut percevoir le rôle de la France en matière de recherche sur les P.A.N*. Seuls, les français ayant pris conscience de la place que la France doit occuper dans ce domaine, pourront la représenter correctement et influer avec justesse sur les positions officielles à tenir ; celles qui, quoi qu’on en pense aujourd’hui, sont incontournables dans les années à venir. Son organe de recherche le plus « mobilisé » sur le sujet est le Centre National d’Etudes Spatiales. Cultivant une image de fiabilité et d’efficacité, il se plie cependant à un devoir de crédibilité. Cette stratégie marketing, qui a pour objectif de valoriser et de conforter l’image de la France et de ses entreprises, pointe le sujet des P.A.N comme un sujet complexe. Pragmatisme et idéalisme ne font pas bon ménage tant que la nécessité de l’un, fait obstacle à la légitimité de l’autre. Ce qui n’empêche nullement la vérité, voilée, de se propager de manière souterraine. Comme pour tout sujet sensible, il y a ceux qui savent et ceux qui ne veulent pas savoir.

 

Une reconnaissance officielle inéluctable :

 

Mais l’avenir tire depuis longtemps le Centre National d’Etudes Spatiales vers le haut, vers une obligation de reconnaissance des P.A.N et des intelligences qui pourraient se situer derrière 28% d’entre eux. Un devoir que le temps rendra moins difficile à remplir, lorsqu’une expertise à cet effet aura enfin été accomplie. Car l’étude officielle portant sur la nature des P.A.N de type D, les manifestations inexpliquées dans la pensée dominante actuelle, n’a pas encore été menée. Les conclusions demeurent donc impossibles pour le CNES, d’autant plus que leur portée sera explosive. Le jour viendra, ou le CNES se montrera officiellement en mission de confirmer les conclusions annoncées par un autre, le chef de l’Etat par exemple, dans un discours de divulgation.

 

Sa position à l’international :

 

La France s’est placée en position de donner le ton dans le développement des technologies du spatial aux autres pays européens. Ces derniers ne possèdent ni ses compétences en matière de mise en orbite, ni son savoir faire dans ce domaine. En outre, elle conserve auprès de ses partenaires un leadership politique et intellectuel indiscutable, nécessitant cependant confirmation dans les mois à venir.

 

Quelques fois jugée sur son arrogance, là où le jeu collectif est pourtant un devoir, notre nation, aux tendances interventionnistes dans un environnement libéral et aux hésitations permanentes entre ambition européenne et défense de ses intérêts nationaux, a déjà été plusieurs fois mise en défaut.

 

Sa présidence de l’Union Européenne, à partir du mois de juillet 2008, lui donnera un rôle qui ne sera pas des plus faciles à tenir, considérant la crise économique internationale qui s’annonce. Six mois seront-ils suffisants pour démontrer les valeurs élevées qui l’habitent ? La France saura-t-elle éviter les pièges et promouvoir les positions politiques et intellectuelles rationnelles qu’elle a su exprimer par le passé ? Pourra-t-elle conforter son ascendance, indispensable dans l’avenir, lorsque sa chandelle, enfin éclairée sur la nature des P.A.N de type D, exigera de prendre position à l’international?

 

Au présent, la situation de crise globale aura des conséquences qui affecteront la totalité des nations dans les prochains mois ou les prochaines années. Une situation qui nous demande de bien garder les pieds sur terre comme l’indique un Français, Dominique Strauss-Kahn, le directeur général du F.M.I**.

 

Si le rôle de la France, concernant le sujet des P.A.N, consiste un jour à pousser l’Union Européenne sur le chemin de la rigueur scientifique afin d’embrasser le dossier, cela ne se fera pas sans une expertise rationnelle préalable, faite par ses institutions publiques et portant sur la nature des phénomènes. Seules des conclusions scientifiques pertinentes pourront lui donner la force et la légitimité de pousser les débats à l’international. L’étude et l’identification officielle des manifestations s’inscriront un jour à la liste de nos devoirs de nation, de nation européenne et de membre permanent de l’O.N.U. Alors, si la France adopte un jour effectivement un rôle d’ouverture sur ce sujet, gageons que les représentants français ne manqueront certainement pas de charisme, ni de rationalité pour placer au centre des discussions un sujet aussi sensible mais aussi incontournable. S’agit-il d’un rôle que la France devrait avoir à tenir? L’avenir est entre nos mains…

Michel Ribardière

*(P.A.N = Phénomènes Aérospatiaux Non identifiés. Le type D est une classification du Centre National d'Etudes Spatiales, qui regroupe des cas d'observations ne pouvant s’expliquer par des phénomènes naturels ou des technologies connus)

**(F.M.I = Fond Monétaire International)

 

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