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F.E.A
15 juin 2009

La F.E.A en deuil

L'AMIRAL GILLES PINON

L'Amiral PINON n'était pas membre de la F.E.A mais il était de nos amis, travaillant avec conviction pour faire avancer le sujet complexe des manifestations ovnis et toujours négligé dans la conscience politique actuelle de notre nation.

De temps en temps nous recevions ses conseils, ses suggestions ainsi que ses reproches, ses grondements lorsque notre travail était imprécis. C'était sa manière de nous dire que nous comptions. Il n'était pas membre de la F.E.A mais il intervenait sur nos communications.

D'un caractère bien trempé, il n'hésita pas à soutenir publiquement des positions originales pour le milieu professionnel dont il émanait. Des  opinions bien au delà des préoccupations quotidiennes et égocentrées de la pensée dominante en vigueur. Son service à la nation ne s'était pas arrêté au moment de sa retraite, et c'est à partir de cette date qu'il a été le plus significatif, le plus essentiel, pour la nation, en travaillant de façon pleine et désintéressée sur un sujet par lequel il avait tout à perdre et rien à gagner pour lui même.

Se prêtant à diverses opérations médiatiques lancées par des associations, s'engageant dans la publication d'une lettre ouverte au Président de la République Française (la consulter en cliquant ici), il démontra une loyauté que bien peu d'entre nous arrivent à démontrer au cours de leur vie; une loyauté envers la nation et au delà une loyauté envers le genre humain. Il n'hésita pas à mettre son nom et son statut dans la balance en abordant un sujet dont il émane toujours à notre époque, une triste aura de ridicule. Mais il savait incontournable pour notre nation le chemin de la rationalité, sur lequel il suggérait de s'avancer par l'usage des méthodes des états-majors, les méthodes hypothéticodéductives.

Nous l'avons connu seulement quelques années au cours desquelles il montra beaucoup de respect pour les autres.

Les membres de la F.E.A présentent leurs sincères condoléances à sa famille et à tous ceux pour lesquels la réalité des manifestations OVNIs et leurs implications reconnues légitimement par le gouvernement français revêt une forme d'importance.
Le 11 juin 2009, la Vérité, l'Esprit de Loyauté, le Sens de la Critique ont perdu un Défenseur de premier plan.

Les membres de la F.E.A

Le 15 juin, nous recevons de la part de Monsieur Robert Morningstar qui participa à la traduction en anglais de la lettre ouverte au Président de la République, un poème à son attention:

THE DRY SALVAGES
by T.S. Eliot

An Excerpt…

(The Dry Salvages—presumably les trois sauvages—is a small group of rocks, with a beacon, off the N.E. coast of Cape Ann, Massachusetts.
Salvages is pronounced to rhyme with assuages.  Groaner: a whistling buoy.)

I
I do not know much about gods; but I think that the river
Is a strong brown god—sullen, untamed and intractable,
Patient to some degree, at first recognized as a frontier;
Useful, untrustworthy, as a conveyor of commerce;
Then only a problem confronting the builder of bridges.

…XXX…

The river is within us, the sea is all about us;
The sea is the land's edge also, the granite
Into which it reaches, the beaches where it tosses
Its hints of earlier and other creation:
The starfish, the horseshoe crab, the whale's backbone;
The pools where it offers to our curiosity
The more delicate algae and the sea anemone.
It tosses up our losses, the torn seine,
The shattered lobsterpot, the broken oar
And the gear of foreign dead men.

The sea has many voices,
Many gods and many voices.
The salt is on the briar rose,
The fog is in the fir trees.

The sea howl And the sea yelp, are different voices
Often together heard: the whine in the rigging,
The menace and caress of wave that breaks on water,
The distant rote in the granite teeth,
And the wailing warning from the approaching headland
Are all sea voices, and the heaving groaner
Rounded homewards, and the seagull:

And under the oppression of the silent fog
The tolling bell Measures time, Not our time, Rung by the
unhurried Ground swell, a time
Older than the time of chronometers, older
Than time counted by anxious worried women
Lying awake, calculating the future,
Trying to unweave, unwind, unravel
And piece together the past and the future,
Between midnight and dawn, when the past is all deception,
The future futureless, before the morning watch
When time stops and time is never ending;
And the ground swell, that is and was from the beginning,
Clangs …
The bell.

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