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F.E.A
15 février 2009

Synthèse sur la divulgation février 2009

de Michel Ribardière 

Un changement de paradigme est-il incontournable ?

En abrogeant parmi les nombreux décrets présidentiels mis en place par Georges Bush, ceux portant atteinte à la déclassification des documents administratifs, les premières directives du Président Obama confirment selon ses termes que «la transparence et l’application des lois formeront la pierre de touche de son administration».

 

 

Les ufologues américains retrouvent ainsi une pleine capacité de faire la lumière sur les actions que les administrations de la Défense et du Renseignement ont menées secrètement sur la question ovni durant les soixante dernières années(1). S’agit-il d’un hasard, lorsque la NASA constate publiquement au même moment, que la planète Mars qui ne possède pas de volcan en activité, présente de façon insolite une production saisonnière de méthane, pour l’instant impossible à expliquer autrement que par l'existence d'une vie? (2) Officiellement, il serait donc confirmé d'ici quelques années, par les scientifiques de la NASA, la réalité d'une vie martienne,  au moins de taille microbienne.
Dans de nombreux pays, les populations pourraient toutefois dans des délais identiques, s’obliger à une remise en question bien plus fondamentale. La divulgation progressive des affaires d'ovnis jusqu’à présent conservées dans les coffres de nos institutions militaro-industrielles vont continuer de faire surface dans tous les pays de l'UKUSA (USA, Royaume Unis, Canada, Nouvelle Zélande et Australie), en application de la loi F.O.I.A (Freedom Of Information Act). Une loi employée entre autres par les ufologues pour dévoiler les opérations menées par les institutions publiques sur le sujet ovni. Un sujet qui comporte des potentiels d'inspiration élevés dans de nombreux domaines de la connaissance, stimulant les milieux industriels du secteur de l'armement vers des voies de recherche auparavant inconcevables.

 

 

 

En France, bien que la Déclaration des droits de l’Homme  de 1789 ait inclus le principe de transparence, l’accès aux documents administratifs est règlementé par la loi n° 78-753 du 17 juillet 1978, avec un dispositif d’accès étendu et amélioré par la loi n° 2000-321 du 12 avril 2000. A Toulouse, le GEIPAN (Groupe d’étude et d’Information sur les Phénomène Aérospatiaux non Identifiés), service du CNES (Centre National d’Etudes Spatiales) en coopération avec l’aviation civile et militaire, la météorologie, et la gendarmerie détient officiellement la charge d’enregistrer les observations d’ovnis. Depuis mars 2007, le GEIPAN a lui aussi pris l’initiative d’ouvrir et de mettre en ligne ses archives. Plusieurs centaines d’observations ou de rencontres avec des ovnis et leurs occupants ayant été déclarées en gendarmerie et s’étant produites sur le territoire national sont déjà accessibles au grand public depuis son site internet. Bien des ufologues regretteront amèrement que les lois sur la confidentialité qui portent sur les noms et les lieux obligent le GEIPAN à limiter le contenu des informations.  Ce qui complique la tâche des chercheurs indépendants souhaitant mener à bien des enquêtes complémentaires.

L'exopolitique menée par la Défense:
Aux Etats-Unis comme dans les autres pays de l’UKUSA, l’accès à l’information est règlementé par le F.O.I.A (Freedom Of Information Act). C’est à partir des documents touchés par cette règlementation que l’ancien responsable du bureau d’étude des OVNI auprès du ministère de la Défense de Grande Bretagne, Monsieur Nick Pope, devenu conseiller indépendant (3), a révélé le 27 janvier 2009 sur la chaine américaine d’informations la plus regardée aux Etats-Unis, « Fox News », que les pilotes de la RAF  en Grande Bretagne essayèrent depuis les années 80 d’abattre les ovnis. Une information troublante, si l’on considère les conséquences et les implications que pourraient avoir la chute d’un de leurs engins dans ces conditions. Selon les propos de Nick Pope, il apparait pour l’instant que « nos systèmes d’armement n’aient pas permis aux militaires anglo-saxons» d’arriver à leurs fins. Mais ne devons-nous pas légitimement envisager, la possibilité et toutes ses conséquences que nos technologiques de l’armement en perpétuel perfectionnement parviennent un jour à abattre l'un de ces engins?

Des manifestations insolites :
Au plan géographique, ces manifestations exotiques se révèlent à l'internationale. Elles sont observées sur tous les continents et dans tous les pays. Il faut compter plusieurs milliers d’observations déclarées chaque année, par plusieurs dizaines de milliers de témoins. Bien qu’elles soient le sujet d’articles dans les média depuis plus d’un siècle, elles font l’objet d’études seulement de la part une petite minorité de nations, du moins officiellement.

 

 

 

Pourtant, le sujet a été évoqué aux Nations Unis par son membre le plus petit, l’état de Grenade en 1973. Voici un extrait du projet de la décision adoptée par consensus à l'ordre du jour de la 33ème session, à l’assemblée générale des nations unis en 1973 :
Point 126 "L'Assemblée générale invite les Etats membres intéressés à prendre les dispositions voulues pour coordonner, à l'échelon national, la recherche scientifique et les enquêtes portant sur la vie extraterrestre, y compris les objets volants non identifiés, et à informer le Secrétaire général des cas observés, de la recherche et de l'évaluation de ces activités."

Depuis cette époque, le Secrétaire Général n’a été interpelé sur ce sujet par aucun des états membres. Officiellement, aucune nation ne semble avoir conclu de façon définitive à la présence d’une vie intelligente extraterrestre dans notre environnement.  Le mystère serait-il donc si épais ? Manquons-nous de moyens pour conclure, ou bien s’agit-il tout simplement d’une impossibilité politique à avouer l’inavouable ? D'un autre coté, malgré cette absence de constat officiel de la part des membres de l'ONU, le secret semble progressivement se dévoiler dans de nombreux pays. On ne compte plus , en effet, les nations ayant procédé aux déclassifications des affaires d’ovnis. Certains gouvernements opèrent depuis plusieurs années à des actions de reconnaissance d’une présence extraterrestre devant le grand public. D’autres vont même jusqu’à faciliter la collaboration entre ufologues et militaires.

 

 

Plusieurs pays d’Amérique du sud comme l’Equateur, le Chili, le Mexique sont très affectés par les activités des ovnis. Chaque année, de nombreuses manifestations, parfois très spectaculaires sont observées par les populations. En politique, les candidats en viennent à  employer le sujet de la déclassification des affaires d’ovnis et la collaboration entre l’armée et les ufologues comme des arguments électoraux. (4)
En France et dans la plus part des pays d'Europe, ces arguments en politique sont totalement absents. La vérité semble représenter un prix trop élevé. Les élus français sont pour l'heure soit totalement ignorants de ces questions soit décidés à ne pas prendre le risque d'un auto-discrédit.  Pourtant, la France, elle aussi, a subi son lot de manifestations insolites. Deux grandes vagues remarquables se sont produites en 1954 et en 1974. Depuis, le ciel de France a continué à être épisodiquement le lieu d'apparitions, cependant, elles ne donnèrent pas suite à une reconnaissance légitime et passèrent pour des phénomènes naturels ou encore des phénomènes d’origines humaines. «Le bon peuple» étant invité à poursuivre son sommeil en toute tranquillité. Prenons pour exemple, l’observation du 5 novembre 1990 qui fut observée par plusieurs milliers de français sur le territoire national. Malgré les descriptions portant sur les formes, les tailles titanesques des objets, leurs trajectoires rectilignes, et les durées d’observation, l’observatoire de Munich ne se priva pas de déclarer aux média avec une assurance toute «scientifique» qu’il s’agissait juste de météorites. Si, le directeur de l’observatoire de Lyon, Monsieur Jean Claude Ribes, se montra légitimement  très sceptique quand aux conclusions imprudentes de ses homologues allemands, quelques jours plus tard, le SEPRA, service d’étude du CNES, affirma suite à un telex de la NASA qu’il pouvait s'agir plutôt d’un troisième étage de fusée russe. Aujourd’hui, près de vingt ans plus tard, les témoignages ne concordent toujours pas avec l’interprétation temporaire du SEPRA devenu le GEIPAN. Rappelons toutefois que le GEIPAN poursuit toujours cette enquête qui n'est nullement close.

 

En conclusion: la divulgation portant sur l'intrusion d'intelligences non terriennes dont les engins traversent régulièrement notre environnement, a déjà commencé dans de nombreux pays. Elle passe par l'ouverture d'archives officielles qui émanent des milieux militaro-industriels, démontrant les implications de certaines nations dans une recherche secrète, polarisée sur les applications technologiques qu'elle peut inspirer. La divulgation passe aussi par la reconnaissance officielle de la réalité d'une présence extraterrestre de la part des gouvernements qui facilitent la collaboration entre les chercheurs, les militaires et autorisent le partage auprès du grand public. Ces actions concrètes pourraient ouvrir sur une évolution de la conscience collective, en particulier si elles s'ajoutent à d'autres initiatives complémentaires : voir par exemple les neufs principales étapes suggérées par Claude Lavat dans son article.
Dans cette optique, le 21ème siècle verrait se produire de nombreuses transformations dans la pensée humaine. Des révolutions sur les plans scientifiques, politiques, éthiques sans oublier les domaines religieux et spirituels. La prise en compte des manifestations d’ovnis observées de façons transnationales porte déjà des fruits auxquels bon nombre d’entre nous ne s'attendaient pas. Les collaborations plutôt inattendues entre certains gouvernements, les ufologues et les institutions de la Défense et de la Recherche en sont un bon exemple. Sur un plan sociétal, si la reconnaissance d’une intelligence extraterrestre finie par émerger alors il faudra compter sur une transformation radicale de la gestion de notre planète et de nos populations. Car les relations avec une intelligence extérieure pourraient-elles impliquer une nation terrienne indépendamment de toutes les autres? Malgré les dangers qui ne manquent pas d'apparaître, gageons que le genre humain finira par trouver l'Unité indispensable à son évolution en ce troisième millénaire.

 

(1) Références : déclaration publiée : THE WHITE HOUSE Office of the Press Secretary For Immediate Release January 21, 2009 MEMORANDUM FOR THE HEADS OF EXECUTIVE DEPARTMENTS AND AGENCIES SUBJECT: Freedom of Information Act Publié au Registre Fédéral. (LA MAISON BLANCHE Bureau du secrétaire de presse Pour diffusion immédiate 21 Janvier 2009 MEMORANDUM POUR LES CHEFS DE SERVICES ET ORGANISMES EXECUTIFS - OBJET: la liberté de l'information)

(2) 15 janvier 2009 déclaration de la NASA (http://www.nasa.gov/mission_pages/mars/news/marsmethane.html) Nature fin janvier 2009

(3) Dans une conversation, Nick Pope nous avoua demeurer sous l’obligation de contrainte de la confidentialité, ce qui donne, selon notre point de vue, davantage d’importance à ses déclarations télévisés.

(4) En Equateur par exemple, le CEIFO (Commission Equatorienne pour l’Investigation du Phénomène OVNI) a d'ailleurs été créé par le ministère de la Défense et placé sour la direction d'un ufologue: Monsieur Jaime Rodriguez. Cet organisme a reçu l'autorisation directement de la part du Président de la République d'enregistrer le témoignage de tout militaire ayant vêcu une rencontre avec un engin non conventionnel et de le diffuser au grand public.

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